[HRP] J'viens de voir que je n'avais pas mis mon RP... chose faite à présent ! [/HRP]
Au crépuscule, après avoir fermé ma Sainte Bible, et m’être couché dans mon lit, j’éteignit les lumières scintillantes des chandelles et laissa gentiment mes yeux se fermer.
Quelques secondes plus tard, malgré la lumière de la lune qui s’infiltrait à travers les carreaux poussiéreux de mon taudis, une obscurité douce mais glacial s’empara de mon corp. Ouvrant des yeux apeuré, je me redressa. Une femme était là tapi dans l’ombre. Elle me regardai de ses yeux sombres. Ses yeux était d'un noir profond, et ces cheveux étaient blonds. Mais, il se dégageait de la peau de cette femme une lumière douce et glaciale qui me figea de terreur. Je l’as nomma par la suite : Obscurité-Blanche.
Elle s’approcha lentement vers moi, mais ne me dit rien. Tendis que je me laissai retomber dans mon lit, la femme se pencha au dessus de moi, et de sa main d’une rare douceur me caressa les cheveux. Je demeurais muet ; je n’avais pas la force d’hurler, ni d’appeler au secoure, et encore moins de m’enfuire. Je restais là, terrifié, à contempler cette merveilleuse beauté. Etait-ce un monstre ? Une déesse ? Je n’aurais pu le dire, mais j’étais certain d’une chose : quoi qu’elle pût me demander, je le lui offrirais.
Entre deux respirations saccadées, je prononça d’une voix mal assurée :
-Ô toi, toi qui ne pourras jamais plus sortir de mon esprit, je t’offre tout ce que je possède. Prends ce qu’il te plaira.
La mystérieuse sourit d’un air déterminé, et posa délicatement, sur mes lèvres, un doux baiser.
Le lendemain, en se levant, je remarqua que je ne voyais plus rien, n’entendais plus rien et ne sentais plus rien. Malgré ça, je n’étais pas malheureux, ni heureux d’ailleurs… tout simplement impassible.
C’est alors que je compris : elle m’avait pris mon humanité. Pourtant, je ne lui en voulais pas. Je ne l’en remerciais pas non plus.
Quelque temps plus tard, ne sachant, moi-même pourquoi, j’abandonna ma maison, et pénétra dans la forêt.
Marchant sans un bruit, je déclara :
-Ô toi ma dulcinée toi qui a fait de moi un être de l’ombre, toi qui éclaire mes pas, mais assombris mes yeux pour me détourner de ma voie ; toi qui a pris mon âme, je te retrouverai. De nous, je ne ferais qu’un, et ensemble je te forcerai à me rendre mon humanité.