L'appareil photographique...

L'appareil photographique

J'ai toujours été un grand fan de photographie amateur : surtout lorsqu'il s'agit de beaux paysages, d'objets de valeur, d'objets anciens et de bâtiments patrimoniales.
C'est la raison pour laquelle je fus employé comme photographe dans un grand journal.

Ce jour là, comme à chaque fois, j'allais à mon travail à pieds. Quand je m'aperçut avec étonnement qu'un appareil photographique flambant neuf et d'une grande marque était dans une poubelle. Je m'approchais de celui-ci pour l'examiner. Il était intact. Et tout en chantant ma joie à pleine voix, je me rendais sur les lieux de mon travail.


Arrivé à mon travail, mon patron me donnait les ordres de la journée:
« _ Bonjour Monsieur Zigzag, vous allez bien?
_ Oui, patron, et vous?
_ Voilà ce que vous devez faire aujourd'hui: vous devez vous rendre dans deux musées pour des photographies et des interviews aux propriétaires.
_ D'accord, au revoir, lui dis-je.
_ Oh! Pardon, dit-il j'allais oublier, vous devez vous rendre à la forêt pour prendre deux ou trois clichés du haut de cette immense falaise, vous savez? Celle qui surplombe la forêt.
_ Oui patron, je vois. Je lui disais au revoir et je partais. »

Arrivé au premier musée, j'interviewais le propriétaire et prenais plusieurs photographies de ses produits les plus rares. Puis je me rendais au second musée après avoir déjeuner au restaurant le plus proche, et comme au musée précédent, j' interrogeais le propriétaire et je photographiais les perles de ces objets et partais en direction de la forêt.

Lorsque j'y arrivais, il était déjà cinq heures moins vingt-cinq de l'après-midi. Ces contrastes de verts rendaient cette forêt magnifique. J'en pris une bonne douzaine de clichés sous plusieurs angles, amenais les photos à mon patron et rentrais chez moi

Je dînais rapidement et allais me coucher car j'étais épuisé.

Le lendemain matin, j'allumais la télé pour voir les informations de la matinales, et là, quelle surprise,quelle étonnement, quelle horreur! Les deux musées dont j'avais interviewais les propriétaires ont été cambriolés et ont été grièvement blessés. Tout cela sans compter l'incendie de forêt qui a ravagé plusieurs centaines d'hectares de cette magnifique forêt dont j'ai sans doute pris les dernières photographies.

Malgré ce bouleversement, j'allais au bureau, et, cette fois, je devais photographier un château fortifié datant du XI ème siècle après J.C. Et j'avais bien besoin d'y passer la journée car le château en question était IMMENSE!

En effet, ma prédilection était bonne: j'y étais resté jusqu'à six heures et demie du soir. Et, de plus, la carte mémoire de mon nouvel appareil photo était pleine à en craquer.

Le lendemain, comme chaque jour, j'allumais la télé et regardais les informations de la matinale. Et là, comme la veille, un terrible accident était arrivé:
l'envoyé spécial était devant ce qui restait du château fortifié dont j'avais, la, veille fait un reportage photographique. Et, comme par magie, les écuries, que je n'avais pas visitées, par faute de temps n'ont pas brûlées et elles étaient intactes.

Je trouvais cela bizarre. ''est-ce la faute de cet appareil que j'ai mystérieusement trouvé dans une poubelle ? Est-ce le hasard ?

Ce matin là, j'étais en vacances pour me remettre de ces étranges évènements. Pour vérifier mon hypothèse, j'ai pris en photo un pot de fleur et, le lendemain, mon hypothèse était bel et bien vérifiée: le pot de fleur en question avait bien été détruit mais j'ignorais de quelle façon; mais cela me suffisais amplement pour accuser cet appareil de malheur de ces évènements bizarre.

Je décidais de détruire l'infâme objet d'une certaine manière: d'abord je m' acharnais sur l'infâme produit à coups de marteau puis, après l'avoir imbibé d'essence, j'y mis le feu pour être certain qu'il soit bel et bien détruit.

« Mais, qu'ai-je fais? Quel carnage! » Avant de détruire la répugnante chose, j'ai pris ma voiture en photo et elle devait donc malheureusement brûler. « Mais que-ce-passe t-il? » Ma voiture était bien là, intacte et en plus elle était toute propre. Mais je ne regrettais pas pour autant d'avoir détruit l'appareil photographique maléfique.

Et depuis ce jour là, je ne récupérais plus d'appareil photo ou autre objets, d'ailleurs dans des poubelles ou des conteneurs: je les achetais dans un magasin.


Une nouvelle de -X- Aurélien


Merci de vitre lecture.

Ceci est une rédaction qui a mérité un 17/20 et qui a été écrite par un des mes amis, je voulais vous en faire part, donnez votre avis