Cabotinne

Cab arriva, encapuchonnée, armée de pied en cape, le pas aérien.
D'un geste gracile, elle dépose tout objet contendant sur la tablée et se découvre, c'est l'adage.

Elle scrute la pièce richement ornée et chaleureuse, attendant hôte.
Les voutes, les colombages, cette atmosphère suave... elle attend.
Ne voyant personne elle sort l'apanage de l'érudit et commence à parcourir le velin de sa plume.


"Bonsoir chers gardiens,
Puisque nous sommes alliés, il en allait de soi que je me présente à vous, du moins à ceux que je n'avait eut le plaisir de rencontrer jusqu'a présent.
Soyons concis et allons y sans fioritures: Je suis Cabotinne, (Cab' suffira), Guerrière et chroniqueuse des Léilos.
J'espère pouvoir faire la connaissance de la plupart d'entre vous. Et approfondir la connaissance que j'ai de certains (sauf la tiennei Mino sans rancune)"


Elle relacha avec désinvolture sa plume.
Ses yeux ayant finit de scruter la pièce, elle se stoppa net sur une affiche placardée non loin...

Sois la bienvenue Cab'

Tu aurais du travail à rédiger les combats des Gardiens Errants, plusieurs ont eu de drôles d'aventures, peut-être qu'ils viendront te les conter

Mais tu dois avoir du travail avec notre ami Ambroisius, dont les actes arrivent bien souvent à nos oreilles

Bienvenue

Comme à son habitude tazouille l'archer était dans son coin, prés de la cheminée, caché dans l'ombre ou seule la braise de sa pipe rougeoyait. Il avait vu la belle guerrière arriver et se présenter. Il n'avait rien manqué du spectacle qui s'offrait à ses yeux.

Après avoir aperçu les autres accueillir la guerrière il éteignit sa pipe et sortis de son ombre. Il glissa plus qu'il ne marcha en direction de la guerrière. Avec la souplesse d'un chat il se glissa entre la guerrière et Sparadrap, ce qui fit bondir ce dernier comme à chaque fois.

"Bonjour Cab' je suis Tazouille un des petits lanceurs de brindilles de la guilde, soit la bienvenue chez nous. Si un jour tu a besoin de mes talents d'acupuncteur fais moi signe. Ce que je ne comprends pas c'est que mes brindilles commencent toujours par énervé l'adversaire et seulement parfois j'arrive à ce qu'il soit calme et reposé chez Raymond"

Sur ces mots l'archer se retira et alla chercher à manger et à boire, il déposa le tout sur une table proche de la guerrière, l'invita à s'asseoir, puis redisparut dans son coin sombre ou un point rougeoyant réapparut ainsi qu'une douce odeur de chamalla brûlé.

Bienvenue !

oui c'est vrai qu'on me surnomme sparadrap, et je suis super fort pour les soins... enfin si je me trompe pas avec le châtiment, je ne sais jamais dans quel sens utiliser mon baton

Puis se tournant vers Tazouille: profite de me faire sursauter, bientôt je serai invisible et je viendrai te chatouiller l'oreille avec une plume

[mode HRP on ] salut Cabotinne , bienvenue chez les gardiens errants ... ils sont presque tous sains d'esprit [mode HRP off ]

Les salutations fusaient, elle reconnu un visage familier parmi les des faciès qu'elle avait déja entre-aperçu.
Ambroisius avait fait son entrée, le précieux l'avait elle toujours surnommé, rapport aux qualités dont il usait au sein de sa famille solaire.

La discussion se faisant, elle fixait une silhouette tapie dans l'ombre jusqu'à présent qui n'eut nul besoin de se faire prier pour accorder une implicite hospitalité, se gageant de tirer une chaise, victuailles en tablée.

Elle passa avec désinvolture la main sur sa nuque, accentuant le reflet mordoré de ses longs cheveux sous la lumière blafarde d'un brasier dans l'atre, et de quelques torches éparse.

Elle gratifia les hommes d'un sourire mutin, et d'un pas de velours s'assit sur la dite place.
L'espace d'une seconde elle fixa la lourde porte cochère puis une fenêtre de la salle commune.
Au dehors, l'orage menaçant rendait l'atmosphère lourde et tendue. Dans un ciel sans nuages, quelques éclairs fulguraient déjà, simples flèches d'un bleu argent éblouissant, se détachant sur ce ciel d'après midi.

Elle s'enquit:"Sparadrap? " Elle esquissa un sourire.
-"Plutot attrayant comme surnom..."
Se retournant vers la silhouette qui avait reprit sa place, enveloppée dans l'ombre elle lança:
"Préférez vous vous tenir à l'écart de ceux à qui vous offrez hospitalité, ô noble lanceur de brindilles, ou est ce que la raison en est d'un autre ressort?"

Sparadrap baissa la tête, gêné...

ben les GE avaient besoin d'un prêtre alors ils m'ont forcé à ne pas choisir paladin. Mais ils regrettent parfois ce choix, au vu de mes aventures. Mas ce n'est pas facile, j'ai tellement à faire, et je tombe toujours sur un ennemi lors de mes sorties, qui veut m'envoyer voir un certain Raymond.... du coup je refuse, ma maman m'a toujours dit de ne pas aller voir des inconnus... Tu le connais toi d'ailleurs ce monsieur Raymond, tu as l'air bien au courant des histoires de ce monde

Tazouille écouta les paroles de la jeune guerrière puis de Sparadrap.

Sans bouger de l'ombre il dit:
"Madame, ne voyait là point d'offense. Toutefois les stigmates des combats ornent ma figure de fort laide manière et ma compagnie vous sera plus plaisante tant que je serai dans l'ombre ou sur un champ de bataille qu'en pleine lumière. Nos moines prêtre m'ont souvent sauvé la vie, parfois même ramené de trépas à vie, mais toutefois les conséquences des combats se retrouvent partout sur mon corps."

Il se tût il repensait à tout ces combats parfois gagné, parfois non. La violence de certains et la volonté affichée de beaucoup de tuer les moins expérimenté. Le monde vivait une bien triste période.

Puis une image lui revint en mémoire, une image douloureuse. Il était dans l'auberge des whites warriors, sont ancienne guilde et la chose était là. Instinctivement sans rien dire, il saisit le tisonnier et raviva le feu dans l'âtre, ceci fait il se tint le poignet, grimaça et bu une gorgée de cet excellent hydromel qu'il portait à la ceinture.

Se ravisant il s'apperçut de la présence d'ambroisius. Se rendant compte de son impolitesse il dit:
"Mes hommages grand mage, souhaites tu te joindre à nous pour nos agapes et libations?"

Derechef Cab, un sourire contrit ornant sa bouche carmin, les yeux plissés en direction de l'ombre, rétorqua au risque de paraitre impolie:

"Vous savez cher archer, la guerre est impregnée en nous, elle fait battre notre sang, alimente notre mémoire, et chacun ici en porte les stigmates corporelles ou les sequelles morales. "

Elle prix un ton doux, rassurant, tel une coulée de miel sur les épine d'un cyprès, le baume sur une blessure encore béante.

"Je ne connais de plus beau visage que ceux marqués par les affres de la vie, et le temps.
Si vous saviez ô combien j'aimerais que mon ame ait les memes vertues que la peau... "

Son visage se détendit, l'expression de douleur s'effaça comme le zéphyr balaye les champs.
Elle était sereine, Cab attendait maintenant que tout le monde prenne place à ses cotés autour de la tablée

Bienvenu a toi grande Guerriere

Puis alban parti se mettre a une table pour écouter les belles paroles de Cab' qui le laissa bouchebet

Tazouille sortis de l'ombre pour rejoindre la table des convives.

Glissant sur le parquet avec l'agilité du félin son visage était en partie masqué par la capuche rouge qu'il portait. Pourtant on voyait sur son visage de nombreuses cicatrices, un bout de son oreille droite manquait et son visage affiché un espèce de rictus qui se voulait un chaleureux sourire. Pourtant ses yeux de faucon brillaient de précisions et de sagacité. Le reste de se qu'on pouvait voir de son corps semblait en aussi piteux états que son visage, on pouvait remarquer une brulure à la base du coup et sur son bras gauche des trace d'une sanglante morsure, souvenir d'une ancienne lutte.

Ne disant mot il alla prendre une assiette de lard grillé et de petits poids un gobelet en corne qu'il emplit d'hydromel puis se mit à table. S'approchant de Sparadrap il lui dit tout bas.
"La damoiselle m'a donné ceci" il lui montra une pochette contenant les herbes médicinales, des soucis , de la gentiane et du millepertuis. "Elle m'a dit que ça pourrait guérir les blessures et que tu pouvais en faire un catapliste........un pansaplasme ou un truc du genre que je ne comprends pas. J'ai juste compris que ça ne se mangeait pas...Il parait que tu sauras quoi en faire"

Se retournant vers Cabotine il dit:
"pouvons nous faire que'que chose pour vous gente Damoiselle?"

Sparadrap tout content parti en cuisine, on entendit du remue-ménage, des couteaux que l'on aiguisait, de l'eau qui bouillait, des doigts ébouillantés, des ouilles et des ailles...

Puis il revint avec une petite fiole, qu'il posa devant Cabotinne: voilà, j'ai fait une recette pour le mal de gorge, avec toutes ces plantes, pour les guerriers qui ont la voix fragile... ben oui, sinon, comment pousser leur cri de rage si ils sont enroués ?

Puis il se tourna vers Tazouille: par contre tu avais raison, j'ai essayé d'en mâchouiller pour gouter, je ne me sens pas bien du tout... et il s'effondra sur la table

Cab équarquilla les yeux devant le spectacle qui s'offrait a elle

"Mais, mais.... vous parlez d'un soigneur!
Voyons asano, on ne mange pas ni on ne boit une décoction de gentiane et de millepertuis! c'est fait pour être appliqué avec des compresses... et le souci.. il faut en faire une crème!
Rholalala"

Elle se lève, l'air affairée et gifle Sparadrap pour le tiré de sa sieste notoire.
Cab part, le pas décidé en cuisine faire les dicts remèdes.

Sparadrap rougit... encore une gaffe, décidément...

Il suivit Cabotinne, en récitant les phrases que Mino lui avait de répéter sans cesse:
" je soigne les exilés"
" je ne tape pas les exilés"
" je peux taper les ennemis si ils ne sont pas trop HL"
" je cours si l'ennemi est trop HL"

en la voyant préparer les remèdes, il s'écria: mais tu sais soigner toi aussi, trop chouette une guerrière-guérisseuse. Tu sais on a un moine chez les GE qui ne fait que taper. Tu ne fais que soigner alors ?

Sparadrap était maintenant content d'apprendre à mieux soigner...

La gifle ? non ça va, je n'ai pas eu plus de douleur que lors de mes dernières rencontres avec les ennemis Mais promis je tâcherai de suivre tes conseils et de ne pas te décevoir. Un jour peut-être je serai assez grand pour t'accompagner sur des cartes où les GE m'ont interdit d'aller... il parait que c'est trop dangereux pour moi...

Bienvenue chez nous Cabottine !

ambroisius a écrit:

salut Cabotinne , bienvenue chez les gardiens errants ... ils sont presque tous sains d'esprit

:geek: ah bon qui ça ? :geek:

Tazouille suivais la discussion entre Sparadrap et Cabotine de loin toutes ces considérations sur les plantes lui faisaient mal au crâne. Les seuls plantes qu'il connaissait été les chamalas qui elles se mangeaient (elles se fumaient aussi, mais c'est une autre histoire) et les branche de triffide égorgeur. Pour le reste du moment que ça ne bougeait pas il n'y avait pas de raison de les couper de son point de vue. Pourquoi gaspiller des flèches à tuer un truc qui ne bouge pas.

Il était perdu dans ses pensées quand Franky arriva dans la pièce pour faire le zouave. Il le salua d'un geste. Puis quittant la lumière du centre de la pièce il retourna dans l'ombre pour continuer son ouvrage. En effet à proximité de lui une pile de bois de frêne bien rectiligne était empilé. Il sortit son couteau et commença à tailler de nouveaux carreaux pour son arbalète.

Superfrancky entra dans la pièce,
s'approcha de son ami Sparadrap pour lui conter ses derniers exploits,
puis les deux compères, marchant dans la pièce,
s'arrêtèrent devant un petit tas de bois fraichement coupé.

Superfrancky fouilla dans sa besace et sortit de la viande d'ours
" Cette viande ne me sert à rien, alors on va allumer un feu
pour faire des grillades "

Sparadrap, pyromancien à ses heures perdues alluma rapidement le feu,
puis chercha à son tour dans sa besace, des grenouilles pas encore mortes
sautèrent dans toute la pièce, Sparadrap sortit 2 petits bâtons de son sac.
" Mino m'a donné ces branches d'Ent, ce sera parfait pour alimenter le feu "
et les jeta dans le brasier.

En quelques instants la viande dût dévorée, Sparadrap but une potion de force
et Superfrancky une potion de sagesse avant de sortir dans les jardins retrouver leurs amis.

Peu après, Tazouille entra puis fit le tour de la pièce,
son regard s'arrêta sur un petit tas de braises encore chaude ....

[ ciel les GE se sparadrisent ]

Sparadrap était revigoré par ce bon repas, et prêt à affronter n'importe quel ennemi...

Tazouille regarda le tas de cendre, puis chercha des yeux son tas de flèches. Il lui fallut un petit moment avant de faire le lien entre le tas de cendres et ses jolies flèches toute neuves.

La colère monta à lui, elle enfla, grossit et le seul mot qui sortit de sa bouche vu:

QUI?


Sans rien dire de plus, il retourna vers le frènes pour couper des branches. A ce rythme là l'arbre n'aurait plus de branches d'ici peu.